Le 15 juin 2014, Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du
Développement durable et de l’Énergie, en visite dans le marais
poitevin, a lancé le 3ème plan national d’actions pour la sauvegarde
des milieux humides.
Ce nouveau plan quinquennal (2014-2018) poursuit quatre objectifs qui
s’articulent autour d’une cinquantaine d’actions : 1. Renforcer la prise
en compte des milieux humides dans l’aménagement urbain, dans la
prévention des inondations et dans la lutte contre le changement
climatique ; 2. Mettre en place une véritable stratégie de préservation
et de reconquête de leurs fonctions que ce soit en métropole ou en
Outremer en associant l’ensemble des acteurs mobilisés ; 3. Développer
une carte de référence à l’échelle nationale pour disposer rapidement
d’une vision globale de la situation de ces milieux ; 4. Développer la
connaissance et de la formation à la gestion de ces milieux.
Alors qu’entre 50 et 66 % des milieux humides ont un usage agricole
(principalement en tant que prairies), la valeur de l’ensemble des
services rendus par les milieux humides s’établit dans une fourchette de
1 200 à 6 700 euros par hectare selon les contextes et les types de
milieux humides (vallée, marais etc.). 50 % des oiseaux et 30 % des
espèces végétales remarquables et menacées dépendent des milieux humides
cependant que 38 % des milieux humides sont affectés par
l’eutrophisation et 31 % par les produits phytosanitaires.
Plan national d’action en faveur des milieux humides 2014-2018